Billet

02/12/15 Qu'emporte-t-on dans un sac pour l'Antarctique ?

La réponse pourrait en réalité surprendre : pas grand chose !

L’institut Paul Emile Victor (IPEV), qui se charge de la logistique et de la coordination des missions dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) me fournit tout l’équipement nécessaire. A Hobart en Tasmanie m’attend un sac de sport comprenant le paquetage indispensable pour le travail à Concorda : combinaison polaire, bottes grand froid, 9 paires de gants (!), bonnet, collants, etc…  Mêmes les charentaises pour l’intérieur de la base sont fournies !

 

Il ne me reste donc à prendre que le script minimum pour vivre à l’intérieur d’une base chauffée et confortable, soit des affaires de la vie de tous les jours. Il est prévu que je passe au moins deux jours à Hobart, où l’été austral bat son plein. Une paire de short vient ainsi s’ajouter à la liste. Appareil photo et caméra sont aussi de la partie, aussi bien pour garder des souvenirs que pour documenter le travail effectué. Enfin, j’emmène avec moi un peu de matériel scientifique : des Cds vierges pour de la sauvegarde de données, un « coli » à laisser à Dumont D’Urville, une pièce de rechange pour la transmission sans fil d’une des stations à Concordia et un ordinateur portable.

 

Je m’en sors au final avec un sac en soute de 18kg. C’est raisonnable, mais un peu juste. L’Australian Antarctic Division (AAD) qui s’occupe de notre transfert de Hobart vers Concordia nous impose une limite de 30kg par personne. Hors le paquetage de l’IPEV qui nous attends à Hobart pèse à lui seul… 15kg à 20kg ! Heureusement le vol nous amenant à Casey, puis à Concordia s’effectue en combinaison chaude, les avions n’étant apparemment pas chauffé. En enfilant quelques couches, je devrais rentrer dans la marge !

(CC) BY-NC-SA

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