L'essentiel du PIB de l'Arabie Saoudite provient du pétrole. Dans ce contexte, participer à atténuer le réchauffement climatique revient pour le pays à faire une croix sur l’essentiel de son revenu et à changer radicalement son modèle économique et ses sources énergétiques… Ces changements éventuels sont donc vu comme une menace pour la survie même du pays par les dirigeants actuels.

En 2015, lors de la COP 21, le pays n'était pas prêt à ces changements radicaux : l'Arabie Saoudite a plutôt eu comme stratégie de s'engager au minimum et de tout faire pour bloquer les négociations.

→ sur la position des pays pétroliers en général lors des négociations climatiques : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/11/28/20002-20151128ARTFIG00058-cop21-le-dilemme-des-pays-producteurs-de-petrole.php

→ lire à partir de « l'Arabie Saoudite, « cancre » officiel des négociations » : https://www.huffingtonpost.fr/2015/11/08/rechauffement-climatique-cop21-pays-du-golfe_n_8452360.html

→ article décryptant la stratégie de « blocage » des négociations de la COP 21 par l'Arabie Saoudite : http://geopolis.francetvinfo.fr/objectif-15degcla-mention-que-larabie-saoudite-veut-bannir-de-laccord-climat-88119

Si la position de l'Arabie Saoudite lors de la COP21 s'explique par la volonté de protéger son économie sur le court terme, le pays a cependant la possibilité de développer les énergies renouvelables. Il en a la capacité financière et sa situation géographie est favorable au développement de l'énergie solaire par exemple.

La stratégie du pays sera t-elle la même lors des prochaines négociations ?

Crédit photo : gisement de pétrole au sud de Ryad. Photo de Fahad Shadeed, agence Reuters.