Les catastrophes ne sont pas seulement des événements naturels. Ce n’est que lorsque ces événements sont interprétés et illustrés qu’ils deviennent des désastres : Le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 est un moment emblématique dans l’histoire, témoin de la façon dont un événement naturel est devenu un « événement mondial extraordinaire » (Goethe). Sur ce point, les avis divergeaient, parmi les philosophes comme Rousseau comme parmi les citoyens ordinaires de différentes nations et disciplines. Gerhard Lauer, historien littéraire et professeur de sciences humaines numériques à l’Université de Bâle, nous fait découvrir comment sont apparues au XVIIIe siècle une vision et une interprétation dites « modernes » des catastrophes.

Gerhard Lauer est historien littéraire et professeur de sciences humaines numériques à l'Université de Bâle. Ses publications couvrent un large spectre de disciplines comme de thématiques (http://gerhardlauer.io), de Das Erdbeben von Lissabon und der Katastrophendiskurs im 18. Jahrhundert (avec T. Unger, 2007) à Johann Friedrich Blumenbach. Race and Natural History, 1750-1850 (avec N. Rupke, 2019) en passant par How Culture Shapes the Reading of Fairy Tales: A Cross-Cultural Approach (avec Y. Zhang, 2015).

Rencontre organisée le 20 janvier 2020 par le Goethe-Institut Strasbourg en partenariat avec le FRAC Alsace, l’Université de Strasbourg et La Chambre dans le cadre de la résidence "Les Bruits du Temps", produite par l’Université de Strasbourg, à l’initiative du Suac, en partenariat avec le Jardin des sciences. Avec le soutien de l’IdEx Université & Cité, de la Drac Grand Est et de la Région Grand Est. Les expositions "Les Bruits du Temps I" et "Les Bruits du Temps II" produites par le Frac Alsace et La Chambre. La plate-forme oscahr.unistra.fr se propose d'en garder trace et d'augmenter les expositions de contenus inédits rassemblés et produits par Arno Gisinger et Nicolas Bailleul, vidéaste.---