Des ours et des hommes
Informations générales
Ce qui m’intéressait en premier lieu au Musée
zoologique, c’était la représentation que les
humains font des animaux à travers la taxidermie.
Les postures et expressions dans lesquels nous
choisissons de les figer en dit beaucoup, je pense,
sur notre relation à l’animal en question.
J’ai d’abord choisi de me concentrer sur un
prédateur, et plutôt un super-prédateur comme
l’ours, car la crainte que ces animaux nous
inspirent conduit souvent à une représentation
stéréotypée.
Je me suis alors demandé si les techniques
de naturalisation avaient évolué depuis
l’époque de l’ouverture du musée avant de me
rendre compte que l’image de l’ours que nous
produisons aujourd’hui est le résultat de
millénaires de cultures, croyances et légendes.
À travers cette frise, je voulais montrer le temps
qui passe et remettre notre perspective
historique à l’échelle de l’histoire de l’humanité,
montrer que les spécimens d’ours qu’on
retrouve au musée sont la somme de tous
les liens que nous avons en Occident avec
cet animal depuis la Préhistoire.
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Séminaire de représentation de données, mené à Strasbourg d’octobre 2019 à janvier 2020 par Sandra Chamaret / HEAR, à l’invitation de Julie Morgen / Jardin des Sciences
Expertise scientifique de Marie-Dominique Wandhammer / Musée zoologique
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