Détermination de tenseurs des moments sismiques à partir d'ondes de volume et de surface télésismiques : approches directes et inverses, limites d'applicabilité
Ressource documentaire
Détermination de tenseurs des moments sismiques à partir d'ondes de volume et de surface télésismiques : approches directes et inverses, limites d'applicabilité
La détermination des mécanismes au foyer à partir d'ondes de volume et de surface télésismiques est analysée d'un point de vue critique. Le problème est d'abord étudié dans le sens direct par modélisation et analyse de sensibilité de données synthétiques. L'essentiel de la thèse porte ensuite sur l'apport des méthodes inverses à l'évaluation des limites et potentialités des inversions du tenseur des moments sismiques. Une méthodologie de travail est définie. Un nécessaire prétraitement des données conduit à étudier particulièrement les problèmes de correction de propagation et d'histoire de source. La formulation du problème inverse est ensuite optimisée. Les outils utilisés sont l'étude du conditionnement, des matrices de résolution, d'information et de corrélation sur les données et le modèle. Des conclusions en sont tirées en terme de nombre de stations utiles, répartition des stations, choix des ondes et des composantes, choix de la bande de fréquence et des contraintes à appliquer au modèle. Une attention particulière est portée aux paramètres de contrôle de l'inversion, RMS et fonction coût, en terme d'aptitude à retrouver le modèle et les meilleurs paramètres profondeur et durée de source. Le cas mono-station est spécialement étudié et il montre qu'il n'est pas toujours possible de retrouver un double couple unique avec cette méthode. Plusieurs restrictions du modèle sont envisagées. Enfin les limites de ces méthodes sont envisagées d'un point de vue pratique sur le séisme d'Erzincan du 13 mars 1992 et quelques séismes du Pacifique. Elles confirment les limitations établies grace aux outils des méthodes inverses.
La détermination des mécanismes au foyer à partir d'ondes de volume et de surface télésismiques est analysée d'un point de vue critique. Le problème est d'abord étudié dans le sens direct par modélisation et analyse de sensibilité de données synthétiques. L'essentiel de la thèse porte ensuite sur l'apport des méthodes inverses à l'évaluation des limites et potentialités des inversions du tenseur des moments sismiques. Une méthodologie de travail est définie. Un nécessaire prétraitement des données conduit à étudier particulièrement les problèmes de correction de propagation et d'histoire de source. La formulation du problème inverse est ensuite optimisée. Les outils utilisés sont l'étude du conditionnement, des matrices de résolution, d'information et de corrélation sur les données et le modèle. Des conclusions en sont tirées en terme de nombre de stations utiles, répartition des stations, choix des ondes et des composantes, choix de la bande de fréquence et des contraintes à appliquer au modèle. Une attention particulière est portée aux paramètres de contrôle de l'inversion, RMS et fonction coût, en terme d'aptitude à retrouver le modèle et les meilleurs paramètres profondeur et durée de source. Le cas mono-station est spécialement étudié et il montre qu'il n'est pas toujours possible de retrouver un double couple unique avec cette méthode. Plusieurs restrictions du modèle sont envisagées. Enfin les limites de ces méthodes sont envisagées d'un point de vue pratique sur le séisme d'Erzincan du 13 mars 1992 et quelques séismes du Pacifique. Elles confirment les limitations établies grace aux outils des méthodes inverses.