LES STATIONS SISMOGRAPHIQUES AUTONOMES SONT DE PLUS EN PLUS UTILISEES, ET PERMETTENT DE DISPOSER D'OBSERVATIONS DEPUIS DES SITES D'ACCES DIFFICILE: REGIONS MONTAGNEUSES OU DESERTIQUES, FOND DES OCEANS, LUNE, MARS, ETC. LES CAPACITES DE STOCKAGE OU DE TRANSMISSION DES SIGNAUX ENREGISTRES SONT SOUVENT LIMITEES, EN PARTICULIER CELLES DES SATELLITES SCIENTIFIQUES, SEULS UTILISABLES DANS LE CADRE DE LA DETERMINATION URGENTE DES PARAMETRES D'UN SEISME POTENTIELLEMENT DESTRUCTEUR. CE TRAVAIL SE PROPOSE D'EVALUER L'APPORT DES TECHNIQUES DE COMPRESSION DE L'INFORMATION, EN PRECISANT LES TAUX DE COMPRESSION QUI PEUVENT ETRE ATTEINTS, LA PERTE D'INFORMATION QUI EN DECOULE ET L'EFFORT DE CALCUL A CONSENTIR. LA CONSIDERATION DE MODELES SPECTRAUX DU SIGNAL SISMIQUE, AINSI QUE DES LOIS DE DISTORSION COMMUNES DANS LA THEORIE DE L'INFORMATION, PERMETTENT DE MONTRER QUE LES SIGNAUX SONT D'AUTANT PLUS FACILES A CODER QUE LA MAGNITUDE DU SEISME QUI LEUR A DONNE NAISSANCE EST PLUS GRANDE. ON ETUDIE ENSUITE DES SCHEMAS CONCRETS DE COMPRESSION. LA PREMIERE FAMILLE REPOSE SUR LA PREDICTION LINEAIRE, ET COMPREND LES CODAGES MICDA ET MULTI-IMPULSIONNEL. LA DEUXIEME REGROUPE DES METHODES A BASE DE TRANSFORMATIONS ORTHOGONALES, CELLES DE HADAMARD-WALSH, EN COSINUS, ET DE KARUHNEN-LOEVE. ON PEUT AINSI ATTEINDRE DES TAUX DE COMPRESSION DE 5 A 7 AVEC UNE QUALITE CONVENABLE. LA DERNIERE PARTIE EST CONSACREE AUX AMELIORATIONS POSSIBLES, PAR L'USAGE DE MODELES TEMPORELS PLUS GENERAUX (MODELES ARMA) OU ENCORE QUI PRENNENT EN COMPTE LE MANQUE DE STATIONNARITE DU SIGNAL (MODELES EVOLUTIFS)