Patrimoine universitaire

Des explorations timides, mais bien renseignées sont entreprises dans les grands sanctuaires panhelléniques de Grèce, en particulier Olympie et Delphes.Certains livrent leurs premières observations de terrain dès le XVIIIe siècle,mais les fouilles ne débutent que bien plus tard (en 1829 pour Olympie par exemple).

Le point commun entre les premiers savants qui travaillent en Grèce est le philhellénisme, l’amour de la culture grecque antique, et parfois moderne,qui anime nombre d’érudits.

À partir de l’Attique, les voyageurs visitaient le Péloponnèse en traversant d’abord l’isthme de Corinthe où ils ne manquaient pas de visiter les vestiges de la cité antique,reconstruite à l’époque romaine après sa destruction en 146 av. J.-C. En poussant plus avant, ils découvrent Mycènes et la fameuse porte des Lions .Certains érudits enfin s’aventurent jusqu’en Arcadie où ils redécouvrent les ruines du temple d’Apollon à Bassae.

Les premiers archéologues sont souvent pressés de se rendre à Athènes, la glorieuse cité qui aurait inondé la Grèce de son savoir et de sa culture. Ils sont souvent déçus en débarquant dans une petite bourgade où les ruines correspondent à peine au témoignage de ce lointain passé.

L’exposition s’ouvre sur un panorama de la Grèce au sein de l’Empire ottoman entre la fin du XVIIIe siècle et les premières décennies du XIXe siècle.

Le globe de Coronelli a fait peau neuve et attend désormais d'être présenté au public. Pièce maîtresse des colletions de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, il préfigure d'un nouveau parcours de visite intégrant le patrimoine dans le bâtiment de la grande coupole.