Si sa vocation première est médicale et pharmaceutique, le Jardin constitue également un outil d’enseignement au service de l’Université et des étudiants, permettant de compléter les cours théoriques. Jean Hermann en prend la direction en 1783, jusqu’à sa mort en 1800. Le siège de Strasbourg lors de la guerre franco-prussienne de 1870 modifie le rôle de cet espace. Les cimetières situés extramuros devenus inaccessibles, le Jardin botanique devient un cimetière où l’on enterre les victimes du siège.

Légende : Gravure représentant cet épisode provenant de The Illustrated London News, en octobre 1870.

Ce billet est une étape du parcours Jean Hermann, un naturaliste à Strasbourg .