L'Arabie Saoudite détient le record des températures ressenties (81°C en 2003). Les principales villes de la région du Golfe persique pourraient bien être inhabitables d'ici à 2100 si rien n'est fait pour ralentir le réchauffement climatique.

→ à ce propos, lire le début de l'article : https://www.huffingtonpost.fr/2015/11/08/rechauffement-climatique-cop21-pays-du-golfe_n_8452360.html

Les températures extrêmes et le manque d'eau rendent le pays particulièrement vulnérable aux sécheresses. Pourtant la consommation d'eau par habitant est deux fois plus élevée en Arabie Saoudite que la moyenne mondiale : cette surconsommation s'explique par un mode de vie très consommateur d'eau et à un recours à une agriculture intensive, qui n'existe que par l'irrigation.

La raréfaction de la ressource en eau fait que le pays a décidé d'abandonner peu à peu son agriculture, pour importer dorénavant l'essentiel de son blé… ce qui rend le pays très dépendant de l'étranger pour sa nourriture.

L'autre solution envisagée par l'Arabie Saoudite : multiplier les usines de dessalement de l'eau de mer. Ce procédé très cher est également énergivore et polluant. Il serait en quelque sorte « financé » par l'argent du pétrole, que le pays a en quantité.

→ long article sur l'utilisation de la ressource en eau en Arabie Saoudite : http://www.atlantico.fr/decryptage/et-maintenant-arabie-saoudite-confrontee-disparition-agriculture-pour-avoir-abuse-ressources-en-eau-david-rigoulet-roze-2428388.html

Par contre, ce que l'Arabie n'envisage pas comme solution pour faire face au réchauffement climatique, c'est d'abandonner le pétrole... dont l'utilisation dans le monde est pourtant l'une des principales causes de ce réchauffement.

Crédit photo : https://www.ics-agri.com/partenaire-projet-agricole-arabie-saoudite-moyen-orient.html