En 2015, les catastrophes naturelles dues au changement climatique ont poussé 1,1 million d’Africains à quitter leur foyer. Un record, selon un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC, International Displacement Monitoring Centre) publié le 9 décembre 2016.

→ http://www.jeuneafrique.com/384551/societe/million-de-refugies-climatiques-supplementaires-afrique-2015/

Cette question des migrants climatiques est particulièrement présente au Mali : une grande partie de la population vit et dépend d'activités agricoles, et est donc particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique (sécheresse, inondation, décalage de la saison des pluies…). Par exemple les pêcheurs Bozo du Mali doivent faire face à la disparition des poissons du fleuve Niger à causes des sécheresses et des inondations qui ensablent le fleuve. Ces pêcheurs n'ont alors d'autres solutions pour survivre que d'aller en ville dans l'espoir d'y trouver du travail. Cet exode rural vient grandir la population pauvre des villes : c'est un élément de déstabilisation politique et de conflictualité, à l'échelle nationale et internationale.

→ le cas des Bozos du Mali : https://reporterre.net/Hamou-Be%cc%81ya-pecheurs-de-sable

→ les réfugiés climatiques restent dans un flou juridique dans le droit international : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/refugies-climatiques-faut-il-une-convention-internationale-pour-les-aider_936093.html

Conseil : lire les billets sur le Sénégal, pays voisin et dont la situation face au changement climatique est proche de celle du Mali.

Crédit photo : action de la Croix rouge contre le changement climatique au Mali (https://www.croixrouge-mali.org/au-mali-agir-contre-les-effets-du-change...)