Pterocarya fraxinifolia (Poir.) Spach.
Faux-noyer du Caucase
Juglandaceae
Origine : Caucase
Hauteur : 20 m
Circonférence : 5,50 m
Jardin botanique
Le faux-noyer du Caucase est l’un des « monuments » du Jardin botanique avec son tronc dépassant 5 mètres de circonférence et sa large couronne de branches horizontales. Cette espèce native du Sud du Caucase et d’Anatolie était présente dans l’ancien Jardin botanique situé dans le quartier de la Krutenau. Cet arbre avait été semé à partir de graines récoltées dans le Caucase en 1836 par le missionnaire et botaniste suisse Rudolph Friedrich Hohenacker. Nous n’avons malheureusement pas la certitude que l’exemplaire (planté vers 1890) qui se dresse aujourd’hui dans le jardin botanique actuel provienne de l’ancien site et donc de la récolte effectué par Hohenacker.
En savoir plus
Le faux noyer du Caucase photographié au début du XXe siècle (source : archives du jardin botanique de l'Université de Strasbourg)
Vue inédite de la cime du faux-noyer du Caucase (juillet 2017)
Un spécimen de faux-noyer collecté dans le Caucase par R.F. Hohenacker (source : Herbier de l'Université de Strasbourg)
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Ce billet fait partie du parcours Les arbres remarquables de l'Axe Impérial
Publié le 07 septembre 2017, par
Oscahr
L’érable plane croît dans toute l’Europe centrale s’étendant à l’Est jusque dans le Caucase. Souvent planté dans les parcs et les jardins, il se ressème abondamment pouvant s’avérer extrêmement envahissant.
Le sophora a été introduit en France au Jardin des Plantes de Paris à partir de graines semées en 1747 par le botaniste Bernard de Jussieu. L’arbre est originaire de Chine et il est cultivé depuis le VIème siècle au Japon.
Les caryers (ou hickorys en anglais) sont des proches cousins des noyers. Ils s’en différencient par leur fruit : la partie externe charnue (le mésocarpe) n’adhère pas à la noix et s’en détache en quatre sections à maturité.
Cet arbre majestueux, voisin des ormes (Ulmus spp.) est natif du nord-est de l’Asie (Chine, Corée, Japon). Son bois est utilisé en ébénisterie afin de confectionner du mobilier traditionnel mais aussi pour fabriquer le Taiko, le tambour japonais en forme de tonneau.
Cet arbre, dont les exemplaires de cette taille sont rarissimes en Europe, est originaire de l’Est des USA et du Canada.
Cet arbre qui peut atteindre une trentaine de mètres de hauteur pousse dans les forêts du sud de la Chine, de Corée et du Japon où il est appelé kadsura.
Ce conifère, emblématique du Sud-Est des États-Unis, pousse dans les marécages qui bordent le fleuve Mississippi et ses affluents.
Ce conifère est l’un des géants du règne végétal. En Californie, sur les pentes du versant occidental de la Sierra Nevada, certains séquoias ayant plus de 2000 ans atteignent des dimensions colossales : 80 m de hauteur pour 24 m de circonférence à la base.
Il ne subsiste de ce chêne nord-américain centenaire que la base de son tronc coupé au ras du sol. Les grands arbres de nos parcs ne sont pas immuables.
L’histoire de ce tilleul est bien obscure. Il s’agit d’un hybride probable entre le tilleul du Caucase (Tilia dasystyla) et le tilleul à petite feuille (Tilia cordata).
Cette essence est issue du croisement entre le platane d’Occident (Platanus occidentalis) originaire de l’est des USA et du Mexique et le platane d’Orient (P. orientalis) qui pousse des Balkans au proche Orient.
Cet arbre est un hybride issu du croisement entre le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) originaire des Balkans et le pavier rouge (Aesculus pavia) natif du Sud-Est des États-Unis.
Le hêtre au feuillage pourpré est très commun dans les parcs en raison de son intérêt décoratif. Chez cet arbre, la chlorophylle qui confère aux feuilles leur couleur verte est masquée par d’autres pigments comme les anthocyanes.
Ce noyer est natif de la moitié Est des États-Unis. C’est un arbre splendide, très rustique, pouvant atteindre 30 mètres de hauteur et dont le feuillage se colore souvent en jaune à l’automne.
Ce conifère est aisément reconnaissable à sa silhouette élancée et colonnaire. Dans son pays, il fut employé pendant des siècles par les populations amérindiennes dans leur vie quotidienne.
Cet arbre appartient à un groupe (les ginkgoales) apparu sur terre il y a près de 270 millions d’années. Au moment de leur apogée au Jurassique et au Crétacé inférieur (-200 à - 100 millions d’années) plusieurs espèces de Ginkgo poussaient sur la terre entière.
Cette essence possède des feuilles à la forme singulière : l’extrémité du limbe à une forme en « V », dessinant deux lobes pointus, sans beaucoup d’équivalent dans le règne végétal.
Les essences ligneuses présentes le long de l’axe impérial sont variées et constituent un patrimoine arboré urbain sans égal.
Cet arbre a des feuilles délicatement découpées et assez dissemblables les unes des autres. Ce feuillage à l’allure de fronde de fougère est bien distinct de celui du hêtre de nos forêts qui a des feuilles arrondies bien plus régulières.
Cet érable est emblématique des forêts de l’Est du Canada et des USA. Sa feuille figure sur le drapeau canadien.
Publié le 10 août 2016, par
Oscahr[The Conversation] - L’opposition classique entre ville et nature a aujourd’hui largement cédé la place à la « ville verte » dans les politiques de développement durable urbain.
Publié le 10 novembre 2015, par
Oscahr[The Conversation] - Loin d’être une nouveauté radicale, l’écologie urbaine est en réalité une vieille idée dont les prémisses surgissent sur la scène urbaine entre les XVIIIe et XIXe siècles, moins du côté de la botanique que du côté des médecins et de la chimie urbaine, autour d’une attention pour les échanges entres les milieux (air, sol, eau) et les cycles « trophiques » (ou chaînes alimentaires), en lien avec la question du « malsain » (cf. Guillerme, Barles).