Avant leur départ pour l’Antarctique, il est demandé aux différents personnels de fournir un dossier médical assez exhaustifs. La constitution de ce dossier est ainsi la formalité étant de loin la plus chronophage. Ceci s’explique par deux raisons : le caractère hostile de l’environnement (en particulier à la station Concordia) et la difficulté logistique que représenterait un rapatriement sanitaire. En effet, on peut lire sur une notice d’information fournie avec le dossier à remplir :
« Ce type de séjour implique une réflexion particulière sur le plan de la santé et de la médecine. En effet :
- le climat et certains travaux entraînent des risques spécifiques (haute altitude et froid intense à Concordia)
- l'isolement géographique interdit pratiquement toute évacuation sanitaire. Quand elles sont réalisables, les évacuations sanitaires sont réservées aux cas mettant en jeu le pronostic vital des malades ou accidentés.
[…] un rapatriement peut avoir des conséquences majeures sur le bon déroulement de la mission.
[…] Bien entendu, notre objectif n'est ni de vous empêcher de participer à la mission prévue ni de vous inquiéter, mais de faire en sorte qu'elle n'implique pas une prise de risque trop importante pour vous ou pour le groupe et que vous puissiez prendre votre décision de participation à cette mission de façon éclairée. »
Parmi les pièces demandées, on retrouve des classiques : un examen clinique complet par réalisé un médecin, une prise de sang, une analyse des urines, une copie du carnet de vaccinations et un questionnaire relatifs aux antécédents familiaux.
Compte-tenus de la haute altitude de la station Concordia et du froid qui y règne, il est également demandé de fournir au moins une radio du thorax et un ECG. Afin de ne pas prendre de risque, le médecin en charge de mon dossier m’a fait réaliser un test à l’hypoxie pour vérifier ma bonne adaptation à l’altitude. En effet Concordia est situé à environ 3200m d’altitude, et l’atmosphère y est également plus fine à cause de sa position près du pôle. L’altitude « ressentie » est du coup plus proche des 3900/4000m.
Enfin, un examen n’est pas forcément celui auquel on penserait le plus mais s’avère en réalité crucial : le check-up chez le dentiste. Il doit vérifier le bon état de la dentition, l’absence de carries ou de problèmes de dents de sagesses. Dans la notice d’information qui lui est destinée, on peut lire :
Pendant son séjour en milieu extrêmement isolé (qui peut durer de quelques semaines à plus d’une année) il (ou elle) ne pourra pas bénéficier des soins d’un dentiste. Les médecins d’expédition ne reçoivent qu’une très rapide formation en dentisterie avant leur départ.
De peur que « très rapide formation » se limite à « comment arracher une dent », me voilà plus motivé que jamais pour me rendre chez mon dentiste !
(CC) BY-NC-SA
La sélection des participants au projet SismoCitoyen a été menée par plusieurs membres de l’équipe, sismologues comme sociologues. Il s’agissait de définir une zone d’étude avant de poursuivre par une phase de prospection et de recrutement. Plusieurs critères ont été pris en compte afin de sélectionner les candidats pour l’étude.
Depuis 2018, l’École et observatoire des sciences de la Terre (EOST) et le Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication (LISEC) se sont associés dans le cadre du projet SismoCitoyen.
Le projet SismoCitoyen est un projet pluridisciplinaire porté à la fois par l’École et observatoire des sciences de la Terre (EOST) et par le Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication (LISEC).
Depuis 2018, l’École et observatoire des sciences de la Terre (EOST) et le Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication (LISEC) se sont associés dans le cadre du projet SismoCitoyen.
Le projet SismoCitoyen est un projet pluridisciplinaire qui prend place en Alsace. Il s’intéresse à la sismicité locale et la manière dont la sismologie est perçue par chacun.
Publié le 31 mars 2020, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
La série SPECIMEN est le fruit d'une collaboration entre le département audiovisuel de la Direction du Numérique et le Master Communication scientifique de l'Université de Strasbourg, sous la responsabilité de Elsa Poupardin.
Publié le 23 novembre 2018, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
La sismologie est une science nouvelle. Nouvelle ? Pas tant que cela pourtant car dès 132 avant J-C, des intellectuels s’y intéressaient.
Publié le 23 novembre 2018, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
Perdu au cœur de l’université de Strasbourg, le musée de sismologie recèle bien des mystères.
Publié le 23 novembre 2018, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
On a tendance à réduire les sismomètres à l’étude des séismes. Pourtant, ces derniers ont de nombreuses autres applications. Cet épisode vous offre un voyage à travers le temps et l'espace, à la découverte de la face cachée des sismomètres.
Publié le 30 avril 2018, par
OscahrExtrait du magazine Savoir(s) de l'Université de Strasbourg n° 29 - février 2017 / Myriam Niss
Publié le 30 avril 2018, par
OscahrSitué au carrefour de plusieurs plaques tectoniques, l’archipel du Japon est une zone de très forte sismicité.
Les séismes génèrent des secousses qui agressent l’environnement que
nous avons construit. Le risque que nous courons alors dépend de la
vulnérabilité de ce dernier et de notre comportement. Mais pourrait-on
Aujourd’hui c’est le dernier jour de l’année ! Par coïncidence, c’est aussi la journée la plus chaude de 2015 à Concordia avec un pic à -18.9°C, presque trop pour nos chaudes tenues polaires.
Suite à l’intervention de la veille, le signal provenant STS2 est très perturbée pour deux raisons :
Cette journée est sans doute l’une des plus excitante de la campagne d’été. Nous devons aller voir les deux sismomètres dans la « cave » du shelter de sismologie.
J’ai beau être dans un endroit unique au monde, il a fini par me rappeler quelque chose… Un air de déjà-vu que je dois à mon séjour en Bolivie il y a quelques années.
Le dimanche est une journée de repos à Concordia, mais c’est aussi l’occasion d’aller visiter les travaux des autres chercheurs à la base.
Doigts frictionnels sous gravité, et formation de labyrinthes dans la mise en place de dykes: Vidéo résumé sur la publication de recherche: Pattern formation of frictional fingers in a gravitational potential Jon Alm Eriksen, Renaud Toussaint, Knu
Publié le 23 novembre 2017, par
Oscahr
La série "Des oreilles au sol" suit le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol.
Publié le 15 novembre 2017, par
OscahrLa série Des oreilles au sol suit en 4 épisodes le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol...
Publié le 15 novembre 2017, par
OscahrLa série Des oreilles au sol suit en 4 épisodes le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol...
Publié le 15 novembre 2017, par
OscahrLa série Des oreilles au sol suit en 4 épisodes le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol...
Publié le 15 octobre 2017, par
Oscahr Dossier Constructions sismiques - Actualités France 3 - 30/01/2013
Publié le 27 septembre 2017, par
OscahrLa série Des oreilles au sol suit en 4 épisodes le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol...
Publié le 20 septembre 2017, par
OscahrEmission "Faire Face : Pourquoi la Terre tremble-t-elle ?" / 12/06/1960 / Archives INA
Publié le 20 septembre 2017, par
Oscahr"Sismologie à Strasbourg"
Actualités du 24/05/1951
Archives INA
Le 24 décembre a toujours été un jour un peu particulier pour moi.
Patrimoine & Histoire des sciences
Première image :
Ensemble complet du sismomètre mintrop comprenant deux appareils pour la mesure de la composante horizontale et un pour la composante verticale, ainsi qu’un système d’enregistrement photographique.
Après l’effort de la veille, nous décidons d’un commun accord avec Luciano de repousser l’installation du sismomètre au lendemain.
C’est aujourd’hui que les choses sérieuses commencent ! Il fait un temps splendide et le vent ne souffle pas. Ça tombe bien, car nous devons passer la journée dehors.
Aujourd’hui c’est dimanche, et j’en profite pour vous faire visiter l’abris de sismologie. Suivez le guide !
Maintenant que le datalogger est installé, il est désormais temps de passer à l’étape suivante qui consiste à mettre en place le câble reliant le datalogger côté shelter et le sismomètre l’extérieur.
Le matériel est bien arrivé par avion hier soir, et je dispose désormais de tout ce qu’il me faut pour installer le nouveau sismomètre. La matinée est consacrée à la configuration du Quanterra Q330S.
Le datalogger Q330 est installé ! Maintenant l’étape suivante est la mise ne place de la transmission en temps réel des données sismologiques vers Strasbourg.
La journée commence par une bonne nouvelle : mon matériel devrait arriver dans la soirée !
Malgré le matériel encore manquant, nous décidons de prendre les devants avec Luciano.
Publié le 15 septembre 2017, par
Oscahr"Strasbourg, visite du musée de sismologie et magnétisme terrestre"
Actualités - France 3 du 01/04/2000
Archives INA
Après les échecs de la veille, les bonnes nouvelles s'enchainent. Doris a fait des merveilles et le matériel sera acheminé avec le prochain avion, d'ici la fin de la semaine !
Ais-je dis quelque chose à propos d'une journée productive ?
Patrimoine & Histoire des sciences
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Extrait d’un nouveau code international pour l’émission de télégrammes séismologiques
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Première image :
Portrait du prince Galitzine
Deuxième image :
Sismomètre électromagnétique horizontal Galitzine relié à un galvanomètre
Patrimoine & Histoire des sciences
Première image :
Sismomètre Mainka : deux appareils identiques sont nécessaires pour enregistrer la composante horizontale du mouvement du sol. Ils équipent la station de Strasbourg à partir de 1910.
Deuxième image :
Patrimoine & Histoire des sciences
Extrait de la revue Nature, numéro du 13 juin 1889, relatant le séisme du Japon et du 25 juillet 1889, présentant les conclusions de Rebeur-Paschwitz.
Ce diaporama fait partie du parcours temporel Sismo Strasbourg.
Patrimoine & Histoire des sciences
A l’occasion du vingtième anniversaire du Musée de Sismologie, le Jardin des sciences et l’Ecole et Observatoire des sciences de la terre (Université de Strasbourg) proposent une exposition intitulée « Sismo-Strasbourg - Un observatoire de la Terr
Publié le 25 août 2017, par
OscahrLa série Des oreilles au sol suit le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol.
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Publié le 25 août 2017, par
OscahrLa série "Des oreilles au sol" suit le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol.
Publié le 25 août 2017, par
OscahrLa série "Des oreilles au sol" suit le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol.
Publié le 25 août 2017, par
OscahrLa série "Des oreilles au sol" suit le déroulement d’un projet scientifique d’envergure, RESIF, qui mobilise un grand nombre de savoir-faire et de connaissances, pour améliorer notre compréhension du sol.
Ambiance à bord du Basler effectuant la liaison entre les bases de Casey et de Concordia
C’est le vendredi 27 Novembre que j’ai enfin eu la convocation pour le grand départ en Antarctique. Le rendez-vous est donné le samedi 05 décembre en fin d’après-midi à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Evidemment, cela dépend de là où l’on se rend. Les bases de Dumont d’Urville et Concordia se trouve toutes du côté de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, à l’Est.
Atterrissage de l’Airbus 319 à l’aérodrome de Wilkins, non loin de la base Australienne de Casey. L'Airbus est spécialement aménagé pour effectuer le trajet Hobart (Tasmanie) - Antarctique.
Cette fois ça y est, c’est le grand départ. Il est 9h en ce vendredi matin et nous sommes tous réunis à l’aéroport d’Hobart.
Cette année, le programme de la campagne d’été de sismologie en Antarctique est assez chargé. Du travail m’attends dans les deux bases françaises, Dumont D’Urville et Concordia.
La réponse pourrait en réalité surprendre : pas grand chose !
Les stations sismologiques, qui vont enregistrer les tremblements de terre, ont plusieurs utilités.
Sismogramme du séisme de Norcia (Italie, 30 Octobre 2016, magnitude 6.5) enregistré à la station sismologique WLS du réseau sismologique français puis accéléré pour être transformé en signal sonore audible.
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En construction
Publié le 20 juin 2017, par
Oscahr
Je m’appelle Baptiste Gombert, et je suis actuellement doctorant en sismologie à l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg (IPGS), laboratoire de l’Unistra.
L’hiver est enfin arrivé à Strasbourg, et il fait 4°C dehors.