Après l’effort de la veille, nous décidons d’un commun accord avec Luciano de repousser l’installation du sismomètre au lendemain. De toute façon, il nous manque encore un composant simple mais assez essentiel : une caisse en bois. En effet on ne peut pas remettre la neige directement sur l’instrument car on risque de le déplacer. La caisse a aussi un rôle d’isolation. Mais alors qu’elle devait se trouver quelque part proche du camp d’été, elle reste introuvable. Heureusement, un menuisier Italien, Michele, est justement présent sur la base pour ce genre de requêtes. Nous passons le voir après avoir dessiné un plan avec Luciano. Notre caisse sera prête d’ici deux jours, avec en prime une couche d’isolant de style polystyrène à l’intérieur.

Je profite d’une journée plus calme pour mettre en place le lien informatique permettant de recevoir en temps réel les données en provenance du datalogger. C’est fait en début d’après-midi, et je pourrai voir les données au chaud depuis la base dès que le sismomètre sera branché.

Mais en milieu d’après-midi, le vent se lève. C’est une mauvaise nouvelle car on risque de très vite se retrouver avec quelques dizaines de centimètres de poudreuse au fond du trou. Je pars donc avec une luge et quelques bâches pour le recouvrir jusqu’au lendemain.

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