Le GIEC est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (en anglais : IPCC pour Intergovernmental Panel on Climate Change).
Il a été crée en 1988 par deux organismes de l'ONU : l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE)
Ce groupe publie régulièrement des rapports qui ont pour mission de synthétiser, sans parti pris, les travaux publiés de milliers de chercheurs, et d'analyser les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Ces rapports peuvent aider les décideurs politiques réunis lors des COP. Le dernier rapport du GIEC date de 2013-2014.
→ site officiel, où l'on peut télécharger les rapports : http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
Crédit image : Image tirée du rapport du GIEC 2014 «Changement climatiques. Incidences, adaptation et vulnérabilité », p. 3
Le GIEC est organisé en trois groupes de travail :
1/ les principes physiques du changement climatique : ce groupe conclut très clairement à la responsabilité des activités humaines, notamment l’usage des énergies fossiles, dans la hausse exceptionnelle de la concentration des gaz à effet de serre (GES) qui transforment le climat de manière bien plus rapide que par le passé.
→ http://leclimatchange.fr/les-elements-scientifiques/
2/ les impacts, la vulnérabilité et l'adaptation du changement climatique dans les différents espaces du monde : ce groupe montre que les impacts du changements climatique sont observés dans tous les domaines, sur la santé, sur la production alimentaire, sur l'accès à l'eau potable, sur la biodiversité, sur les inégalités économiques et sociales, sur la multiplication des événements climatiques extrêmes… Ces risques touchent différemment les différents espaces et sociétés de la planète, qui sont plus moins vulnérables. Le rapport de ce groupe offre aussi quelques pistes de politiques d'adaptation.
→ http://leclimatchange.fr/impact-adaptation-vulnerabilite/
3/ les moyens d'atténuer (en anglais « mitigation ») le changement climatique : ce groupe conclut notamment qu'il est encore possible de limiter l'élévation de la température planétaire moyenne à 2 °C de plus qu’avant la Révolution industrielle si les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont « réduites de 40 à 70 % entre 2010 et 2050 ». Il conclut également que la transition énergétique (passer des énergies fossiles comme le gaz, le pétrole, le charbon, à des énergies renouvelables) est essentielle pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
→ http://leclimatchange.fr/attenuations-des-changements/
Crédit image : rapport du GIEC 2014 «Changement climatique. Incidences, adaptation et vulnérabilité », p. 3
Les négociations climatiques ne sont pas nouvelles : le Sommet de la Terre à Rio en 1992 avait donné naissance à la CCNUCC (Convention-Cadre des nations Unies sur le Changement Climatique).
L’Allemagne est à la fois le plus gros émetteur de GES de l'Union Européenne et l'un des pays où le secteur des énergies renouvelables est le plus développé.
En 2015, les catastrophes naturelles dues au changement climatique ont poussé 1,1 million d’Africains à quitter leur foyer.
Participer à atténuer le réchauffement climatique revient pour l'Arabie Saoudite à changer radicalement son modèle économique.
L'Arabie Saoudite détient le record des températures ressenties (81°C, en 2003).
Le Costa-Rica s'est engagé à être neutre en carbone d'ici à 2021.
Au moment où se prépare la COP21 à Paris en 2015, le premier ministre australien est le libéral Tony Abbott qui a notamment milité contre la taxe carbone dans son pays.
L'Australie fait partie des pays du monde où les émissions de GES par personne sont les plus élevées.
En Islande, 100 % de l'électricité consommée est issue d'énergies renouvelables.
L'été 2010 avait été marqué par d'immenses incendies en Russie, suite notamment à une canicule sans précédant dans le pays.
Avec un quart des forêts mondiales sur son territoire, la Russie a la plus grande réserve de gaz naturelle au monde sur son territoire et est le 3ème producteur de pétrole.
Une grande partie du permafrost de l'hémisphère nord se situe dans la région sibérienne de la Russie. Du fait du réchauffement actuel, il a commencé à dégeler et menace de relâcher d'énormes quantités de GES et d'accélérer encore le réchauffement climatique.
Le Sénégal s'est engagé à la COP 21 à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de seulement 5 % d'ici à 2030.
Pays sahélien, le Sénégal est aux premiers rangs des pays menacés par les effets du réchauffement climatique.
Situé dans une zone équatoriale et peu densément peuplé, le Gabon est constitué à 85 % de forêts humides qui jouent un rôle essentiel dans l’absorption du CO2 et la régulation du climat mondial.
Début 2018, le Gabon annonce la rupture du contrat de concession que le groupe Véolia avait sur la Société d’Énergie et d'Eau du Gabon.
Les risques sismiques et climatiques sont très présents au Japon. Paradoxalement les Japonais ne sont pas particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.
Le Japon, avec près de 9 fois moins d'habitants que toute l’Afrique, a pourtant émis plus de CO2 que tout le continent africain en 2014.
Pays dont la richesse est en partie tirée de l'exploitation du pétrole, la Norvège fait partie des pays les plus polluant d'Europe en raison notamment de l'importance du secteur pétrolier.
État insulaire de l'océan Indien, les Maldives sont directement menacées par le changement climatique : le point culminant de ces îles est à moins de 3 mètres au dessus du niveau de la mer.
Petit pays enclavé, peu peuplé et longtemps resté peu connu, le Bhoutan propose de mesurer le développement du pays selon un indice bien particulier : le « Bonheur National Brut » (BNB).
Pays immense par sa superficie, très forestier et peu peuplé… le Canada est pourtant le 9e émetteur mondial de Gaz à effet de serre (GES).
En décembre 2015, au moment même où se tenait la COP21 à Paris, les inondations qui ont ravagé la ville de Chennai dans le sud de l'Inde ont rappelé que le pays subit les effets du réchauffement climatique.
Lors de la COP 21 en 2015 le Maroc s'était fait remarqué par l'inauguration de ce qui pourrait devenir la plus grande centrale solaire du monde, Noor.
Début novembre 2015, la plus grande catastrophe écologique de l'histoire du Brésil a eu lieu, au cœur d'un des « poumon vert » de la planète, l'Amazonie, forêt qui joue un rôle crucial dans a régulation du climat.
Les Fidji, petit archipel du Pacifique, est le pays qui présidait à la COP23 (2017).
Les études du gouvernement des États-Unis montrent que le changement climatique affecte déjà le pays, et qu'il faut baisser fortement les émissions de gaz à effet de serre.
La Chine est devenue officiellement la "première puissance économique mondiale" depuis quelques années.
Le Vatican est un État observateur de la CCNUCC, ce qui n'empêche pas la papauté de s'engager sur les questions climatiques.