Ce billet est l'étape 3 du parcours Jardins d'agrément et jardins scientifiques.
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Si le palais universitaire coupe visuellement la perspective impériale, l’axe se poursuit néanmoins vers l’est par les jardins universitaires.
Bordés par les bâtiments universitaires implantés au nord et au sud suivant un axe ouest-est, les jardins sont formés dans leur partie centrale d’un terre-plein gazonné longé par des allées de tilleuls prolongeant l’axe impérial et s’achevant à l’est par un hémicycle. Encadrant un espace ouvert de pelouse et de plates- bandes, cet alignement de tilleuls renforce la perception de l’espace comme celui d’une avenue desservant les instituts. Un axe perpendiculaire joint les deux entrées sur les rues Goethe et de l’Université, encadrées de grands sujets anciens, platanes et marronniers rouges, qui les mettent en scène. Cette allée délimite également deux étendues quadrangulaires symétriques, à l’arrière des bâtiments, qui sont plantés d’espèces botaniques. Ils ménagent des espaces ombragés et mettent en scène la façade arrière du palais.
Cette composition suit le modèle des pavillons hospitaliers : elle-même inspirée des hôpitaux militaires, cette disposition privilégie la libre circulation de l’air et de la lumière entre les édifices, construits dans le style Renaissance hellénique. Mais l’espace laissé libre entre les instituts est surtout le reflet de contraintes liées à la pratique scientifique : des consignes ont été données par Berlin pour ménager des prospects a minima et garantir les meilleurs conditions de mesure et d’observation dans les laboratoires, équipés d’instruments de précision de pointe dont la grande sensibilité ne supporte ni les vibrations ni les écarts de température et d’humidité.
Patrimoine & Histoire des sciences
Ouverte dès 1872, la nouvelle université créée par l'empereur Guillaume 1er est destinée à constituer une vitrine de la science et de la pédagogie allemande.
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable d’enregistrer les séismes à distance.
L’institut de géologie est conçu selon les préconisations des directeurs des trois sections qui le composent : la paléontologie, la minéralogie, la pétrographie.
L'observatoire, bâti entre 1877 et 1881, est le premier chantier du site de l'université impériale.
Le nouvel institut de botanique tranche par son architecture moderne avec les autres bâtiments du site de l'université impériale.
La serre de Bary constitue le seul élément subsistant de l’ancien complexe monumental des serres édifiées à la fin du 19e siècle sur les plans de l'architecte Hermann Eggert.
A la fin du 19e siècle, l’enseignement de la botanique au sein de l’université impériale se développe autour de plusieurs spécialités.
Le long bâtiment qui borde le jardin au nord abrite à l’origine l’institut de chimie, que signale l’allégorie ornant le fronton du pavillon central.
Face à l’institut de chimie, l’institut de physique se présente sous l’aspect d’un bâtiment compact.
Le palais universitaire est conçu pour abriter les enseignements des mathématiques, de la philosophie, de la théologie, de l’archéologie, de l’histoire et l’histoire de l’art.
Quand la nouvelle université de Strasbourg est fondée en 1872, les bâtiments se répartissent sur 5 sites à l’intérieur de la ville ancienne.
L’université de Strasbourg est officiellement fondée en 1621 sur ordre de l’empereur Ferdinand II. Elle est l’héritière du Gymnasium, école protestante créée en 1539 et dirigée par l’humaniste Johann Sturm.
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Lorsque l’on sort du bâtiment dans les jardins, on peut observer des murs en briques jaunes. Il s’agit des passages reliant l’Observatoire et le Planétarium.
Le loess est une roche argileuse déposée durant la dernière ère glaciaire dans la plaine d’Alsace (entre 100 000 et 20 000 ans environ).
Cet édifice est entièrement réalisé en Grès à Voltzia, daté d’environ 245 millions d’années.
On observe ici deux niveaux : le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair.
Le grès rouge originaire de la ville d’Annweiler am Trifels, en Allemagne (Rhénanie-Palatinat) est daté aux environs de 250 millions d’années et correspond à un dépôt fluviatile.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
A droite de l’entrée arrière de cette faculté, on peut observer une mosaïque de roches constituant la façade du bâtiment. Il s’agit de différents grès qui sont différenciables par leur coloration et la taille des grains qui les composent.
Cette roche calcaire, datée d’environ 167 millions d’années, révèle lorsqu’on l’observe de très près la présence de fragments de coquilles et d’oolites.
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A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Publié le 16 septembre 2017, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
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Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).