L'axe impérial
Ce billet est l'étape 1 du parcours Jardins d'agrément et jardins scientifiques.
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Promue au rang de capitale du nouveau land d’Alsace-Lorraine, Strasbourg doit se doter de monuments, d’infrastructures à même d’asseoir ce nouveau statut : ce dernier est à l’origine du projet de l’extension urbaine – la Neustadt (nouvelle ville) - qui double la surface de la ville. Pivot de ce projet, l’axe impérial participe de cette volonté. L’avenue monumentale figure dès 1878 sur le premier projet soumis par l’architecte municipal Jean-Geoffroy Conrath : partant de l’université, dont l’implantation est déjà arrêtée, celui-ci conçoit un axe orienté nord-ouest, en bordure de la ville ancienne, à l’extrémité duquel il place un ensemble monumental dominé par le Palais impérial, actuel Palais du Rhin.
Retenue par le jury lors de l’examen des différents projets pour l’extension de la ville, la proposition constitue un élément structurant de la nouvelle ville, la future Neustadt : du point de vue urbanistique d’abord, en jouant le rôle d’interface entre la ville historique et les nouveaux quartiers ; par sa dimension symbolique ensuite, le centre du pouvoir de la place impériale (actuelle place de la République) faisant face au centre intellectuel de la place de l’université.
Plusieurs jardins jalonnent cette composition :
Le jardin du Palais impérial est conçu entre 1880 et 1890. Régulièrement ouvert au public dès sa création, il est avant tout pensé comme une espace privé, attenant au palais.
La place impériale constitue le point névralgique où se croisent l’axe impérial et l’axe nord-sud reliant la ville nouvelle à la ville historique. Aménagé progressivement à partir de 1880, le jardin d’agrément est délimité par 13 parcelles plantées d’arbres de différentes essences dont les quatre ginkgo-biloba, sans doute un don de l’empereur du Japon à son homologue allemand.
L’avenue de la liberté assure la continuité végétale et paysagère de l’axe : l’alignement des façades des immeubles, en retrait par rapport à la voie, permet l’aménagement de petits jardinets privés, les Vorgarten, séparés de l’espace public par des grilles ouvragées et formant un corridor vert menant à l’autre extrémité de la composition.
L'Université impériale de Strasbourg - un campus au coeur de la Neustadt
L'institut et musée de zoologie
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La station de sismologie
L'institut de géologie
L'observatoire astronomique
Le nouvel institut de botanique
Le Jardin botanique et les serres
L'ancien institut de botanique
L'institut de chimie
L'institut de physique
Le palais universitaire
Le site de la porte des Pêcheurs
La fondation de l'Université
Balade géologique en ville
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Planétarium de Strasbourg
Musée de Sismologie et de Magnétisme Terrestre
Eglise réformée Saint-Paul
Palais universitaire
Nuovo Caffè Milano
Institut de Géologie
Musée Zoologique
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion
Statue d'Athena
Les jardins de l'observatoire astronomique
Composition des jardins de l'axe impérial
Plan du campus - porte des Pêcheurs (1901)
Les jardins de l'observatoire
Le jardin et l'institut de botanique
Le jardin de l'institut de zoologie
Les jardins de l'institut de physique
La station de sismologie
Les jardins universitaires
La place de l'Université
Jardins d'agrément ou jardins scientifiques ?
A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Un bâtiment - instrument
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
Vues du Campus Impérial
Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).