Ce billet est l'étape 8 du parcours Jardins d'agrément et jardins scientifiques.
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Alors que les jardins réguliers implantés suivant l’axe est-ouest créent une dynamique régulière, celle-ci est diluée d’une part à l’ouest par l’absence de perspective provoquée par la position du palais universitaire, et d’autre part à l’est par la présence de jardins irréguliers du jardin botanique puis de l’observatoire. Ce dernier occupe l’extrémité est de la parcelle universitaire. Le site accueille les trois bâtiments principaux de l’institut d’astronomie : l’abri de la grande lunette, le bâtiment des observations méridiennes et enfin la maison d’habitation prévue pour le logement du directeur.
Si les grands sujets de l’arboretum encadrent la coupole de l’observatoire, qui apparaît comme une fabrique dans cet ensemble paysager, le bâtiment méridien est quant à lui dégagé à l’origine de végétation dans son axe nord-sud : cette parcelle n’est arborée qu’en lisière. Ce parti-pris libère la perspective non à des fins esthétiques mais pour des raisons scientifiques : il est ainsi possible, afin de vérifier le bon alignement et le positionnement des lunettes astronomiques, depuis les deux salles d’observation, de viser les mires de part et d’autres de l’édifice. Ces dispositifs lumineux, au nombre de cinq, abrités par des cabanes de bois, sont implantés de part et d’autres du bâtiment, dans les parcelles dépendant du jardin botanique, le long de la grille délimitant le site universitaire. L’axe formé par les deux mires de l’une des deux lunettes méridiennes a, semble-t-il, influencé l’inclinaison particulière de la rue de l’observatoire qui détermine la bordure est du site. Depuis les années 1970, l’observatoire astronomique ne pratique plus d’observations de qualité professionnelle dans ses murs : il recense les données recueillies depuis les télescopes spatiaux ou situés à distance des villes. Les espaces plantés environnant les bâtiments ont donc évolué en s’affranchissant des premières contraintes dictées par les observations. Seuls quelques arbres fruitiers en bordure de parcelle ponctuent aujourd’hui la prairie située sur la partie sud du jardin tandis qu’au nord, l’espace dépendant du jardin botanique, a depuis bénéficié de l’implantation de nouvelles espèces ligneuses.
Patrimoine & Histoire des sciences
Ouverte dès 1872, la nouvelle université créée par l'empereur Guillaume 1er est destinée à constituer une vitrine de la science et de la pédagogie allemande.
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable d’enregistrer les séismes à distance.
L’institut de géologie est conçu selon les préconisations des directeurs des trois sections qui le composent : la paléontologie, la minéralogie, la pétrographie.
L'observatoire, bâti entre 1877 et 1881, est le premier chantier du site de l'université impériale.
Le nouvel institut de botanique tranche par son architecture moderne avec les autres bâtiments du site de l'université impériale.
La serre de Bary constitue le seul élément subsistant de l’ancien complexe monumental des serres édifiées à la fin du 19e siècle sur les plans de l'architecte Hermann Eggert.
A la fin du 19e siècle, l’enseignement de la botanique au sein de l’université impériale se développe autour de plusieurs spécialités.
Le long bâtiment qui borde le jardin au nord abrite à l’origine l’institut de chimie, que signale l’allégorie ornant le fronton du pavillon central.
Face à l’institut de chimie, l’institut de physique se présente sous l’aspect d’un bâtiment compact.
Le palais universitaire est conçu pour abriter les enseignements des mathématiques, de la philosophie, de la théologie, de l’archéologie, de l’histoire et l’histoire de l’art.
Quand la nouvelle université de Strasbourg est fondée en 1872, les bâtiments se répartissent sur 5 sites à l’intérieur de la ville ancienne.
L’université de Strasbourg est officiellement fondée en 1621 sur ordre de l’empereur Ferdinand II. Elle est l’héritière du Gymnasium, école protestante créée en 1539 et dirigée par l’humaniste Johann Sturm.
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Lorsque l’on sort du bâtiment dans les jardins, on peut observer des murs en briques jaunes. Il s’agit des passages reliant l’Observatoire et le Planétarium.
Le loess est une roche argileuse déposée durant la dernière ère glaciaire dans la plaine d’Alsace (entre 100 000 et 20 000 ans environ).
Cet édifice est entièrement réalisé en Grès à Voltzia, daté d’environ 245 millions d’années.
On observe ici deux niveaux : le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair.
Le grès rouge originaire de la ville d’Annweiler am Trifels, en Allemagne (Rhénanie-Palatinat) est daté aux environs de 250 millions d’années et correspond à un dépôt fluviatile.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
A droite de l’entrée arrière de cette faculté, on peut observer une mosaïque de roches constituant la façade du bâtiment. Il s’agit de différents grès qui sont différenciables par leur coloration et la taille des grains qui les composent.
Cette roche calcaire, datée d’environ 167 millions d’années, révèle lorsqu’on l’observe de très près la présence de fragments de coquilles et d’oolites.
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A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Publié le 16 septembre 2017, par
OscahrPatrimoine & Histoire des sciences
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
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Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).