Les jardins universitaires
Ce billet est l'étape 3 du parcours Jardins d'agrément et jardins scientifiques.
- - -
Si le palais universitaire coupe visuellement la perspective impériale, l’axe se poursuit néanmoins vers l’est par les jardins universitaires.
Bordés par les bâtiments universitaires implantés au nord et au sud suivant un axe ouest-est, les jardins sont formés dans leur partie centrale d’un terre-plein gazonné longé par des allées de tilleuls prolongeant l’axe impérial et s’achevant à l’est par un hémicycle. Encadrant un espace ouvert de pelouse et de plates- bandes, cet alignement de tilleuls renforce la perception de l’espace comme celui d’une avenue desservant les instituts. Un axe perpendiculaire joint les deux entrées sur les rues Goethe et de l’Université, encadrées de grands sujets anciens, platanes et marronniers rouges, qui les mettent en scène. Cette allée délimite également deux étendues quadrangulaires symétriques, à l’arrière des bâtiments, qui sont plantés d’espèces botaniques. Ils ménagent des espaces ombragés et mettent en scène la façade arrière du palais.
Cette composition suit le modèle des pavillons hospitaliers : elle-même inspirée des hôpitaux militaires, cette disposition privilégie la libre circulation de l’air et de la lumière entre les édifices, construits dans le style Renaissance hellénique. Mais l’espace laissé libre entre les instituts est surtout le reflet de contraintes liées à la pratique scientifique : des consignes ont été données par Berlin pour ménager des prospects a minima et garantir les meilleurs conditions de mesure et d’observation dans les laboratoires, équipés d’instruments de précision de pointe dont la grande sensibilité ne supporte ni les vibrations ni les écarts de température et d’humidité.
L'Université impériale de Strasbourg - un campus au coeur de la Neustadt
L'institut et musée de zoologie
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La station de sismologie
L'institut de géologie
L'observatoire astronomique
Le nouvel institut de botanique
Le Jardin botanique et les serres
L'ancien institut de botanique
L'institut de chimie
L'institut de physique
Le palais universitaire
Le site de la porte des Pêcheurs
La fondation de l'Université
Balade géologique en ville
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Planétarium de Strasbourg
Musée de Sismologie et de Magnétisme Terrestre
Eglise réformée Saint-Paul
Palais universitaire
Nuovo Caffè Milano
Institut de Géologie
Musée Zoologique
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion
Statue d'Athena
Les jardins de l'observatoire astronomique
Composition des jardins de l'axe impérial
Plan du campus - porte des Pêcheurs (1901)
Les jardins de l'observatoire
Le jardin et l'institut de botanique
Le jardin de l'institut de zoologie
Les jardins de l'institut de physique
La station de sismologie
La place de l'Université
L'axe impérial
Jardins d'agrément ou jardins scientifiques ?
A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Un bâtiment - instrument
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
Vues du Campus Impérial
Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).