L'observatoire, bâti entre 1877 et 1881, est le premier chantier du site de l'université impériale. L'architecte Hermann Eggert en conçoit les plans sur les conseils d'August Winnecke, directeur de l'institut d'astronomie nouvellement créé. Le scientifique aurait aimé l'établir sur un site à l'écart de la ville et en hauteur, plus propice à la qualité des observations. Mais le principe de regrouper l'ensemble des instituts a prévalu. Néanmoins, c'est légèrement à l'écart qu'il s'élève, au coeur du jardin botanique.
L'observatoire est en fait constitué d'un ensemble de bâtiments savamment agencés, inspiré de son modèle russe de Poulkovo où Winnecke a travaillé. L'élément principal est la grande coupole ; ce bâtiment de plan centré et compact est dominé par un dôme monté sur une charpente métallique et dont se devine la fente d'observation, large de 1m60 en position ouverte. L'édifice qui demeure aujourd'hui un lieu d'enseignement, a fait l'objet dans les années 1980 d'un agrandissement matérialisé par 4 annexes modernes implantées aux angles.
La grande coupole est associée à deux autres constructions : la maison du directeur et le bâtiment des observations ; celle-ci est repérable à ses deux tours jumelles que couronnent des petites coupoles et qui conservent à l'origine l'altazimut et une lunette de 16 cm. Les trois bâtiments sont reliés par des galeries couvertes au carrefour desquelles se trouve une petite rotonde. A cet ensemble s'ajoutent cinq cabines de mire pour le réglage des instruments, une cabine mobile et une petite coupole.
La collection d'astronomie compte environ 150 pièces. Elle rend compte de la volonté de faire de l'observatoire strasbourgeois le plus moderne d'Europe. L'une des pièces maîtresses est la lunette équatoriale de 49 cm, la plus grande sur le continent au moment de son installation, restée en place sous la grande coupole. Les autres pièces ont presque toutes été déposées pour rejoindre notamment le planétarium créé en 1982.

Patrimoine & Histoire des sciences
Ouverte dès 1872, la nouvelle université créée par l'empereur Guillaume 1er est destinée à constituer une vitrine de la science et de la pédagogie allemande.
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable d’enregistrer les séismes à distance.
L’institut de géologie est conçu selon les préconisations des directeurs des trois sections qui le composent : la paléontologie, la minéralogie, la pétrographie.
Le nouvel institut de botanique tranche par son architecture moderne avec les autres bâtiments du site de l'université impériale.
La serre de Bary constitue le seul élément subsistant de l’ancien complexe monumental des serres édifiées à la fin du 19e siècle sur les plans de l'architecte Hermann Eggert.
A la fin du 19e siècle, l’enseignement de la botanique au sein de l’université impériale se développe autour de plusieurs spécialités.
Le long bâtiment qui borde le jardin au nord abrite à l’origine l’institut de chimie, que signale l’allégorie ornant le fronton du pavillon central.
Face à l’institut de chimie, l’institut de physique se présente sous l’aspect d’un bâtiment compact.
Le palais universitaire est conçu pour abriter les enseignements des mathématiques, de la philosophie, de la théologie, de l’archéologie, de l’histoire et l’histoire de l’art.
Quand la nouvelle université de Strasbourg est fondée en 1872, les bâtiments se répartissent sur 5 sites à l’intérieur de la ville ancienne.
L’université de Strasbourg est officiellement fondée en 1621 sur ordre de l’empereur Ferdinand II. Elle est l’héritière du Gymnasium, école protestante créée en 1539 et dirigée par l’humaniste Johann Sturm.
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Lorsque l’on sort du bâtiment dans les jardins, on peut observer des murs en briques jaunes. Il s’agit des passages reliant l’Observatoire et le Planétarium.
Le loess est une roche argileuse déposée durant la dernière ère glaciaire dans la plaine d’Alsace (entre 100 000 et 20 000 ans environ).
Cet édifice est entièrement réalisé en Grès à Voltzia, daté d’environ 245 millions d’années.
On observe ici deux niveaux : le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair.
Le grès rouge originaire de la ville d’Annweiler am Trifels, en Allemagne (Rhénanie-Palatinat) est daté aux environs de 250 millions d’années et correspond à un dépôt fluviatile.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
Le soubassement du bâtiment est constitué de grès vosgiens, reconnaissable à sa couleur rosée et la façade est constituée de grès à roseaux, gris clair. Ce dernier est daté d’environ 230 millions d’années, et résulte d’un dépôt fluviatile. Il tient son nom des nombreux restes végétaux qui ont été retrouvés conservés dans la roche.
A droite de l’entrée arrière de cette faculté, on peut observer une mosaïque de roches constituant la façade du bâtiment. Il s’agit de différents grès qui sont différenciables par leur coloration et la taille des grains qui les composent.
Cette roche calcaire, datée d’environ 167 millions d’années, révèle lorsqu’on l’observe de très près la présence de fragments de coquilles et d’oolites.
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A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Publié le 16 septembre 2017, par
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1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
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Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).