• Pays immense par sa superficie, très forestier et peu peuplé, avec quelques villes et provinces pionnières en matière de transition énergétique … le Canada n'en est pas moins le 9^e émetteur mondial de Gaz à effet de serre (GES) par habitant. Par ailleurs, sa contribution nationale lors de la COP 21 a été jugée comme « nettement insuffisante » par l'ONG Climate Action Tracker.

→ l'analyse de la contribution du Canada, en anglais : http://climateactiontracker.org/countries/canada.html

… et en français : http://macop21.fr/contributions/canada/

→ exemple d'initiatives locales contraires aux politiques fédérales : la ville de Vancouver qui envisage de fonctionner avec 100% d'énergies renouvellables : http://www.regardssurlaplanete.com/article/vancouver-ville-la-plus-verte...

• En effet, le Canada s'est déjà illustré par le passé comme un « mauvais élève » des négociations climatiques, en sortant du protocole de Kyoto en 2012, afin d'échapper à des sanctions. Les émissions de GES du Canada n'ont cessé d'augmenter et il ne semble pas que le pays se dirige vers une transition énergétique, puisqu'il envisage de faire appel aux crédits carbone internationaux, de "compenser" les émissions par les « puits de carbone » que sont les forêts, et qu'il n'envisage pas d'abandonner l'exploitation des sables bitumineux.

→ concernant le fonctionnement et les incertitudes quant à l'utilisation des forêts comme « puits de carbone » : http://www.fern.org/fr/quesontlespuitsdecarbone

→ dossier complet pour comprendre le marché du carbone : http://co2.insa-rennes.fr/comprendre-le-marche-du-carbone/

… vidéo (1 min 59) du gouvernement du Quebec qui vante la mise en place du marché du carbone : https://www.youtube.com/watch?v=fYg2tSE2ED4

… et sur le principe de « banque de compensation », une vidéo (3 min. 41) beaucoup plus critique : https://www.youtube.com/watch?v=kZvF-5DsxcE

→ l'action du lobby pétrolier pour l'exploitation du sable bitumineux : http://www.liberation.fr/planete/2017/06/16/au-canada-les-petroliers-veu...

• Le Canada n'accepte pas la demande des pays en développement d'axer les négociations sur la question de la responsabilité historique dans le réchauffement, qui implique que les pays les plus riches financent des actions de réduction des émissions et d'adaptation dans les pays en développement. La répartition des efforts devrait plutôt se faire en fonction de la réalité des émissions de chaque pays (la Chine, l'Inde sont donc les premiers visés…).