Jardins d'agrément ou jardins scientifiques ?
A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés. A l’origine souvent implantés en bordure voire à l’extérieur des villes, les jardins publics et les promenades plantées ont exercé une influence notable au moment des projets d’extension des villes. Ils témoignent également de l’écho de plus en plus important rencontré durant la seconde moitié du XIXè siècle par le discours des hygiénistes, pour qui les jardins, plus que de simples lieux de promenades, constituent un rempart contre les méfaits de la tuberculose et autres miasmes urbains. Parfois éléments de suture dans le paysage de la ville, les jardins sont aménagés dans les espaces libérés après le dérasement des enceintes militaires anciennes ou obsolètes et deviennent des éléments de la composition urbaine. L’axe reliant l’ancien Palais impérial à l’université, illustre ce cas de figure : l’université est aménagée à l’emplacement des anciennes fortifications de Vauban, dont on a arasé les murs. Véritable vitrine de la puissance allemande, cet établissement modèle et moderne d’un nouveau genre est doté d’un campus porte des Pêcheurs dont le plan d’ensemble est confié à l’architecte berlinois Hermann Eggert. Ce dernier prend soin d’articuler l’organisation du campus par rapport à la ville ancienne et l’extension urbaine qui se concrétise notamment par le biais d’une perspective urbaine qu’on appellera l’axe impérial. Ce dernier constitue un témoignage explicite de la façon dont les jardins participent d’une mise en scène de la ville et du rôle joué par ces derniers dans la composition urbaine. L’organisation générale des jardins de l’université s’inscrit dans celle, à plus grande échelle, de cette perspective. Elle est également le reflet des besoins édictés par les activités d’enseignement et de recherche de l’université impériale de sorte que s’y mêlent jardins d’agrément et jardins à but scientifique.
L'Université impériale de Strasbourg - un campus au coeur de la Neustadt
L'institut et musée de zoologie
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La station de sismologie
L'institut de géologie
L'observatoire astronomique
Le nouvel institut de botanique
Le Jardin botanique et les serres
L'ancien institut de botanique
L'institut de chimie
L'institut de physique
Le palais universitaire
Le site de la porte des Pêcheurs
La fondation de l'Université
Balade géologique en ville
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Planétarium de Strasbourg
Musée de Sismologie et de Magnétisme Terrestre
Eglise réformée Saint-Paul
Palais universitaire
Nuovo Caffè Milano
Institut de Géologie
Musée Zoologique
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion
Statue d'Athena
Les jardins de l'observatoire astronomique
Composition des jardins de l'axe impérial
Plan du campus - porte des Pêcheurs (1901)
Les jardins de l'observatoire
Le jardin et l'institut de botanique
Le jardin de l'institut de zoologie
Les jardins de l'institut de physique
La station de sismologie
Les jardins universitaires
La place de l'Université
L'axe impérial
Un bâtiment - instrument
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
Vues du Campus Impérial
Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).