Le palais universitaire
Le palais universitaire est conçu pour abriter les enseignements des mathématiques, de la philosophie, de la théologie, de l’archéologie, de l’histoire et l’histoire de l’art. Il comprend aussi les services administratifs et les espaces de représentation.
C’est l’édifice le plus important du site qu’il ferme à l’ouest devant la place de l’université. Pour sa réalisation, un concours est lancé en 1878 ; il est remporté par un jeune architecte allemand, Otto Warth, parmi une centaine de candidatures. La construction est achevée en 1884.
Le bâtiment déploie une imposante façade que rythment un avant-corps central et deux pavillons d’angle. Son architecture s’inspire principalement de la Renaissance italienne du 16e siècle et de références gréco-romaines. L’entrée est dominée par une statue d’Athéna, déesse du savoir ; deux allégories instruisant des jeunes garçons l’accompagnent : la philosophie et les sciences de la nature. A l’étage, deux statues figurent Argentina et Germania, personnifications de la ville de Strasbourg et de l’Empire allemand. La décoration est complétée par 36 autres personnages illustres, tels l’astronome Copernic ou le naturaliste Humboldt.
L’organisation du palais est caractéristique des grands édifices germaniques d’enseignement. Il se structure selon un axe de symétrie ; un hall central distribue latéralement les deux ailes qui ouvrent sur des cours ouvertes qui permettent l’apport de lumière. Dans le prolongement de l’entrée, se trouve l’atrium : vaste salle de 700 m2, couverte d’une verrière et ceinturée par deux niveaux de galeries, qui rappelle à la fois le cloître, le portique des maisons de la Rome antique ou la cour des palais de la Renaissance italienne.
Le luxe apporté à la décoration ainsi que l’occupation de l’espace témoignent de la valeur d’apparat du palais. Malgré ses dimensions colossales, il n’était destiné à l’origine qu’à quelques centaines d’étudiants, les espaces dévolus aux enseignements occupant seulement un tiers de la superficie.
L'Université impériale de Strasbourg - un campus au coeur de la Neustadt
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Balade géologique en ville
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Jardins d'agrément ou jardins scientifiques ?
A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Un bâtiment - instrument
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
Vues du Campus Impérial
Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).