Les jardins de l'observatoire
Ce billet est l'étape 8 du parcours Jardins d'agrément et jardins scientifiques.
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Alors que les jardins réguliers implantés suivant l’axe est-ouest créent une dynamique régulière, celle-ci est diluée d’une part à l’ouest par l’absence de perspective provoquée par la position du palais universitaire, et d’autre part à l’est par la présence de jardins irréguliers du jardin botanique puis de l’observatoire. Ce dernier occupe l’extrémité est de la parcelle universitaire. Le site accueille les trois bâtiments principaux de l’institut d’astronomie : l’abri de la grande lunette, le bâtiment des observations méridiennes et enfin la maison d’habitation prévue pour le logement du directeur.
Si les grands sujets de l’arboretum encadrent la coupole de l’observatoire, qui apparaît comme une fabrique dans cet ensemble paysager, le bâtiment méridien est quant à lui dégagé à l’origine de végétation dans son axe nord-sud : cette parcelle n’est arborée qu’en lisière. Ce parti-pris libère la perspective non à des fins esthétiques mais pour des raisons scientifiques : il est ainsi possible, afin de vérifier le bon alignement et le positionnement des lunettes astronomiques, depuis les deux salles d’observation, de viser les mires de part et d’autres de l’édifice. Ces dispositifs lumineux, au nombre de cinq, abrités par des cabanes de bois, sont implantés de part et d’autres du bâtiment, dans les parcelles dépendant du jardin botanique, le long de la grille délimitant le site universitaire. L’axe formé par les deux mires de l’une des deux lunettes méridiennes a, semble-t-il, influencé l’inclinaison particulière de la rue de l’observatoire qui détermine la bordure est du site. Depuis les années 1970, l’observatoire astronomique ne pratique plus d’observations de qualité professionnelle dans ses murs : il recense les données recueillies depuis les télescopes spatiaux ou situés à distance des villes. Les espaces plantés environnant les bâtiments ont donc évolué en s’affranchissant des premières contraintes dictées par les observations. Seuls quelques arbres fruitiers en bordure de parcelle ponctuent aujourd’hui la prairie située sur la partie sud du jardin tandis qu’au nord, l’espace dépendant du jardin botanique, a depuis bénéficié de l’implantation de nouvelles espèces ligneuses.
L'Université impériale de Strasbourg - un campus au coeur de la Neustadt
L'institut et musée de zoologie
La sismologie se développe à la fin du 19e siècle grâce aux travaux de l’astronome allemand Rebeur-Paschwitz qui met au point un instrument révolutionnaire capable
La station de sismologie
L'institut de géologie
L'observatoire astronomique
Le nouvel institut de botanique
Le Jardin botanique et les serres
L'ancien institut de botanique
L'institut de chimie
L'institut de physique
Le palais universitaire
Le site de la porte des Pêcheurs
La fondation de l'Université
Balade géologique en ville
La ville de Strasbourg constitue un terrain propice aux déambulations. Son patrimoine immobilier et architectural en particulier, est source de découvertes à chaque coin.
Planétarium de Strasbourg
Musée de Sismologie et de Magnétisme Terrestre
Eglise réformée Saint-Paul
Palais universitaire
Nuovo Caffè Milano
Institut de Géologie
Musée Zoologique
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion
Statue d'Athena
Les jardins de l'observatoire astronomique
Composition des jardins de l'axe impérial
Plan du campus - porte des Pêcheurs (1901)
Le jardin et l'institut de botanique
Le jardin de l'institut de zoologie
Les jardins de l'institut de physique
La station de sismologie
Les jardins universitaires
La place de l'Université
L'axe impérial
Jardins d'agrément ou jardins scientifiques ?
A Strasbourg comme dans les autres villes européennes, jardins et urbanisme sont liés.
Un bâtiment - instrument
1 /
Observatoire sismique de Göttingen
2 /
Plan de la « cave sismologique » de l’observatoire d’Uccle © Observatoire royal de Belgique
Vues du Campus Impérial
Première image : L’Université impériale : porte des Pêcheurs et porte de l’Hôpital. Gravure extraite de : Über Land und Meer, Allgemeine Illustrierte Zeitung, Janvier 1885. (repro JL Stadler © Grand-Est, Inventaire général).