Dossier
Édito 

Bien que cet objet puisse ressembler à un microscope au premier abord, il a en fait un tout autre usage. En effet, le colorimètre de Duboscq ne permet pas d’agrandir des structures, mais plutôt de comparer deux solutions colorées. 
Cet objet a trouvé sa genèse dans une collaboration marquante entre un fabricant emblématique d’instruments d’optique, François Soleil et son gendre, Jules Louis Dubosq, le créateur du colorimètre. Sa particularité est de présenter à un seul œil les deux nuances de couleurs des solutions. En effet, nos deux yeux ont rarement la même sensibilité aux couleurs. Il a notamment permis de nombreuses évolutions dans le milieu de la chimie.
La colorimétrie est toujours un domaine d’étude aujourd’hui, mais les diverses évolutions matérielles permettent des champs d’investigation beaucoup plus vastes. Les appareils de colorimétrie permettent à la fois de déterminer la concentration d’une solution, mais aussi de déterminer la bonne reproduction des couleurs dans des impressions photographiques par exemple. On les utilisait notamment à l'époque pour classer les huiles de pétrole raffinées.   
Du fait de sa structure et de son apparence, on pourrait s’imaginer être capable d’observer des choses qui ne relève pas de l’échelle macroscopique. Mais alors, pouvons-nous réellement voir au-delà des couleurs avec cet objet? 

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